Top 35 des Insultes Préférées par les Français et leurs Significations.

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Le top des gros mots des Français

Alors à part la fameuse trilogie “p*tain, fais ch*er, m*rdre”, quelles sont les insultes les plus utilisées ?

Celles qui font mal et sont bien blessantes ?

Voici la liste des 35 pires gros mots français :

1. C*nnard / C*nnasse

Selon un rapport de la Fondation Jean Jaurés et de la Macif, c'est une des insultes préférées des Français qui l'utilisent à tout bout de champ.

Eh oui, pas moins de 48 % y ont recours et pour 27 %, c’est même leur premier réflexe.

Ce juron est formé du mot "con" plus "-ard"., un suffixe.

Mais il a aussi une autre origine moins connue.

Il pourrait venir de l’ancien français "conart" qui veut dire "sot" ou d'un vieux mot "cornard", qui désigne un homme trompé.

2. C*n/ C*nne

Dans le même registre, cette insulte a un certain succès.

Elle est employée par 43 % des Français, dont 23 % en priorité.

Il y a plein de variantes : pauvre c*n, sale c*n, p'tit c*n.

Mais bien peu connaissent son origine. Car ce mot désigne une vulve. Utiliser ce terme pour insulter quelqu'un est aussi répréhensible que de traiter quelqu'un de "chat" pour un comportement méprisable.

Bon… généralement, on l’utilise dans un sens tout autre. Cette insulte désigne une personne bête, idiote, stupide.

Mais elle reste une insulte liée à l’idée de l’existence d’un “sexe faible”.

3. Fils de p*te

Dans cette liste, on ne peut pas passer à côté de cette expression très très vulgaire.

Mais c'est malgré tout une insulte très courante dans la langue française.

D'ailleurs, comme toutes les insultes fils de...

Mais celle-ci a quand même une particularité.

Elle est quasiment devenue culte depuis la sortie du film Un P'tit Truc en Plus et le célèbre : "qu'est-ce qu'on dit on chauffeur ?"

4. Abruti

Bon on est bien d’accord. Ce n’est pas l’insulte la plus vulgaire.

Mais c’est justement une super alternative.

Et pour 31 % des Français, c’est la meilleure insulte. Même si elle est surtout utilisée par les personnes de 50 ans !

Ce mot qui date du début du XIXe siècle vient du verbe “abrutir” : il signifie rendre stupide.

5. Sal*d/sal*pe

C'est une insulte vulgaire.... vraiment pas sympa du tout. Et pourtant... 11 % des gens l'utilisent. Cette injure vient du mot sale.

Ça vous donne une idée... C'est une personne moralement répugnante, ignoble, méprisable.

Une variante est saligaud ou sal*pard.

6. Bouffon

À la base, c’est le fou du roi, chargé d’amuser la cour. En résumé, c’est un clown.

Aujourd’hui, il désigne une personne ridicule, insignifiante.

7. Batard

Ce vocabulaire peut en blesser plus d'un. Il insulte à la fois le destinataire et ses géniteurs.

À l'origine, un bâtard est un enfant né hors mariage ou qui est le fruit d'une liaison adultère.

Heureusement, de nos jours, ce n'est plus considéré comme une tare sociale.

Alors, la signification de cette insulte a évolué. Elle s'est approprié le sens en anglais : "bastard" signifie simplement "sal*d".

8. Blairaud

Le blairaud, l'animal, n'a rien à voir là-dedans. Les pauvres, ils n'y sont pour rien.

L'origine de cette insulte est ancienne.

Elle viendrait de l'armée et elle désignait les nouveaux arrivants, les bleus.

D'où son sens aujourd'hui pour dire de quelqu'un qu'il est nul ou ridicule.

9. Tocard

Ce mot viendrait du mot "toc", c'est-à-dire "sans valeur". Donc, un tocard, c'est une personne sans valeur. Un nul...

Un tocard, c'est aussi un cheval de course qui n'a aucune chance de gagner. Vous voyez l'idée ?

10. Branleur

Un branleur, c'est quelqu'un qui se masturbe.

Donc d'un certain point de vue, c'est quelqu'un qui ne fait pas grand-chose de productif.

Autrement dit, un branleur désigne une personne paresseuse ou inefficace.

11. Enc*lé

C’est une des injures préférées des Français qui adorent la proférer quand ils conduisent ! 13 % des Français l’utilisent régulièrement.

Mais attention ! Il s’agit d’une insulte homophobe.

Elle peut être considérée comme une agression verbale et faire l’objet d’une plainte, pouvant entraîner une procédure judiciaire.

12. Vas te faire f*utre

Encore une fois, c'est une insulte à connotation sexuelle.

Cette expression est née au XIXe siècle.

À l'origine, elle a une connotation sexuelle et était liée aux tabous autour de l'homosexualité.

Selon le dico Le Robert, cela signifie posséder sexuellement.

Même aujourd’hui, elle reste très vulgaire.

13. Ferme ta gue*le

C'est simple. C'est "tais toi" en beaucoup plus vulgaire.

La "gueule" désigne la bouche des animaux.

Donc, dire à quelqu'un de fermer sa gue*le, c'est le rabaisser au statut d'un animal, comme un chien.

C'est une manière agressive de lui demander de se taire.

14. Trou du c*l

L'anus n'est pas la partie de l'anatomie humaine la plus glamour !

Il est considéré comme l'endroit le plus sale du corps, puisque c'est par l'anus que sont éliminées les selles.

Alors, associer une personne à cette partie du corps humain qui expulse du caca, ce n'est pas un compliment.

C'est même très méprisant. Mais sachez qu'on peut abréger cette expression en un simple "trouduc".

Tout le monde comprendra.

15. Sac à m*rde

On reste un peu dans la même idée... Imaginez un sac plein de caca. Répugnant, n'est-ce pas ?

Eh bien c'est ce qu'inspire une personne qui reçoit cette insulte.

Une variante moins connue, mais tout aussi explicite est "sac à fientes".

16. Sale m*rde

Là aussi, l'injure est assez limpide pour exprimer tout le mépris et le dégoût qu'inspire une personne.

17. Sous-m*rde

Je pense que vous avez compris le concept.

Quand les matières fécales sont encore trop nobles pour qualifier une personne...

Il reste cette injure infâme.

18. Enfoiré

Si on continue dans le style des insultes liées aux matières fécales, on ne peut pas oublier le fameux "enfoiré".

Littéralement, c'est une personne souillée d'excréments.

Eh oui, selon le Robert, une vieille définition du mot foire est "évacuation d'excrément à l'état liquide".

Autrement dit... La diarrhée. Vous avez saisi l'idée ?

19. Mange-m*rde

Beurk...

Cela désigne une personne qui se rabaisse assez pour avaler de la matière fécale.

Elle accepte d’être méprisée sans broncher et n'hésite pas à se comporter comme un lèche-botte.

20. Raclure de bidet

Cette expression signifie le peu d'estime que vous avez pour quelqu'un de manière très claire.

C'est un grand classique dont la vulgarité ne fait aucun doute.

21. Casse-co*illes

Si quelqu'un vous tape réellement sur le système nerveux, c'est l'expression à sortir illico presto.

Elle est particulièrement adaptée aux personnes horripilantes et très très très pénibles.

Une variante moins connue est brise-balloche ou moins vulgaire casse-bonbon.

Et si en plus de vous défouler, vous voulez épater la galerie, utilisez cette insulte plus élégante, issue du grec : orchidoclaste.

L'idée est exactement la même : c'est quelqu'un qui réduit les testicules en miettes !

22. Co*ille molle

Oui vous l'avez sans doute remarqué...

Les testicules sont souvent pris à partie quand il s'agit d'injurier un homme.

Ceux qui se voient attribuer ce charmant surnom sont considérés comme des lâches, des personnes qui manquent de courage et de virilité.

23. Tête de b*te

Pas besoin de vous faire un dessin ?

Vous visualisez, j'imagine. Ça ne donne pas un air de vainqueur en tout cas.

24. Petite b*te

Encore, une fois, c'est assez parlant. Cette insulte est censée désigner un homme de peu de courage, insignifiant.

25. Pétasse

C'est le genre de terme dédié aux femmes forcément.

À l'origine, il désigne une prostituée.

Mais aujourd’hui, il qualifie une femme jugée désagréable ou vulgaire... Ou tout simplement qui nous énerve.

26. Pouffiasse

C'est une variante du même ordre. Un dérivé en quelque sorte.

Il existe même une abréviation assez répandue : une pouff'.

Mais techniquement parlant, ce terme pourrait venir de l’allemand "puff" (bordel) ou de "pouffer" (rire étouffé).

27. Grognasse

C'est une femme laide, antipathique, désagréable.

Un peu d'histoire pour expliquer l'origine de ce mot ? Il est apparu au 19e siècle.

Il désignait les femmes qui accompagnaient les grognards, les soldats de Napoléon 1er.

28. Branquignole

Voilà un mot péjoratif pour qualifier une personne de peu de confiance, qui manque de sérieux.

C'est une personne qui peut être excentrique ou qui peut avoir des comportements idiots, déraisonnables.

Ce mot vient probablement d'une association de "branque" qui signifie "imbécile" et "guignol".

29. Pas le couteau le plus affûté du tiroir

Elle est presque mignonne celle-là.

Mais cette expression désigne quand même quelqu'un qui ne brille pas par son intelligence et qui n'est pas très utile.

30. Fini à la pisse

Voilà une expression imagée (et pas forcément flatteuse) insinuant que l’urine fait partie du patrimoine génétique de la personne concernée.

31. Pas la lumière à tous les étages

C'est une façon de dire qu’il manque quelques connexions dans le cerveau.

On considère que la personne concernée ne fait pas des étincelles sur le plan intellectuel.

32. Il lui manque une saison

C'est une variante de l'expression précédente. On l'utilise pour dire qu'une personne n'est pas très futée.

33. Va te faire cuire le c*l

Vous connaissez va te faire cuire un œuf ?

Si vous jugez que cette expression est un peu trop élégante, voici une alternative plus vulgaire.

34. Bercé trop près du mur

Encore une expression imagée pour dire que quelqu'un n'est pas très malin.

On suppose qu'un choc crânien pendant l'enfance a laissé des séquelles irréversibles.

35. Fils de chien

Très souvent, le chien est utilisé dans les insultes.

Pauvre bête qui n'a rien demandé à personne...

Et pourtant, c'est évidemment très injurieux pour la personne concernée.

Pourquoi les insultes existent-elles ?

Les jurons et grossièretés ont traversé les âges et existent dans chaque pays.

Déjà, au Moyen Âge, on s’insultait copieusement.

Les gros mots reflètent l’évolution de la société et de ses tabous.

En France, ils touchent souvent au corps humain, à la sexualité, à la religion ou à la famille.

Leur acceptation varie selon les époques : ce qui était autrefois anodin peut aujourd’hui être perçu comme discriminatoire.

Leur usage est parfois considéré comme un manque de respect, un manque d'éducation ou une marque de vulgarité.

Une insulte qui semble inoffensive pour certains peut être choquante pour d’autres.

Par exemple, dans certaines régions, le mot p*tain est couramment utilisé en fin de phrase, alors qu’il reste très offensant ailleurs.

Mieux vaut donc les éviter, ou à défaut, les employer avec prudence.

Comment répondre à une insulte intelligemment ?

Ce n'est pas facile de faire face à quelqu'un qui vous insulte.

Le mieux est sans doute d'ignorer le grossier personnage.

Respirez un grand coup, plusieurs fois si nécessaire, et tournez les talons !

Ou alors, utilisez les insultes de nos grands-mères qui avaient un sacré sens de la répartie.

Cela va en surprendre plus d'un.

Vous pouvez aussi citer Chateaubriand : « il faut être économe de son mépris, étant donné le grand nombre des nécessiteux ».

Ou dans un autre registre Audiard : "Quand on enverra les c*ns en orbite, t'auras pas fini de tourner".

Très classe, non ?

Quelle est la différence entre une insulte, une injure, un juron ?

Tout le monde les utilise, mais connaît-on réellement la différence entre une insulte et une injure.

Il n'y en a presque pas. Une insulte est en général considérée comme étant moins offensante.

En droit français, une injure très grave portant atteinte à l'honneur est outrage.

Le juron, lui, est un blasphème.

À votre tour...

Et vous, quel gros mot utilisez-vous le plus ? Dites-le-nous en commentaire. On a hâte de vous lire !

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