Désespéré Face aux Squatteurs, un Propriétaire Détruit sa Propre Maison.

Quand la loi vous tourne le dos

La règle est claire : une fois installés depuis plus de 48 heures, les occupants ne peuvent plus être expulsés sans décision judiciaire.

Et ça, ça peut prendre des mois. Parfois plus d’un an.

C’est ce qui est arrivé à un propriétaire à Brest.

Il possède un petit immeuble.

Un jour, une famille s’y installe sans autorisation.

Il dépose plainte. Il alerte les autorités. Il tente même une négociation. Rien ne bouge.

Il propose de l’argent pour qu’ils partent. 2 000 euros. Refus catégorique.

Alors, quand les squatteurs quittent les lieux quelques jours pour un enterrement dans leur pays d'origine, il agit...

Il entre dans sa propre maison… avec des barres à mine.

Son objectif : rendre le logement inhabitable. Eh bien pari réussi.

Les planchers sont détruits, les escaliers arrachés, les installations électriques et sanitaires mises à terre.

« J’en pouvais plus, c’était la seule solution »

L’homme a expliqué son geste sans détour.

Il passait devant le bâtiment chaque jour. Il en a eu marre.

Il a vu que les squatteurs étaient absents alors il en a profité.

Il a dégagé leurs affaires et il a commencé à tout détruire !

Il affirme que ces gens ont déjà occupé plusieurs logements illégalement dans le quartier.

Il accuse les autorités de ne rien faire.

Donc il ne regrette rien...

Pour lui, le logement était déjà dangereux. Il estime avoir rendu service au quartier.

Une méthode radicale… mais illégale

Pour info, son action est totalement illégale.

Il risque gros : trois ans de prison et 30 000 euros d’amende.

En France, détruire son propre bien pour faire fuir des squatteurs, c’est interdit.

Même si on comprend la colère.

Les squatteurs, eux, ont retrouvé leurs affaires dans la rue.

Les services sociaux les ont pris en charge.

Mais l’histoire n’est pas finie pour le propriétaire, car la justice s’en est mêlé.

Pas un cas isolé : d’autres font pareil

Ce n’est pas la première fois qu’un propriétaire réagit ainsi.

Dans le Var, un agriculteur a sorti la tractopelle pour déloger un squatteur.

À Toulouse, un père de famille a changé les serrures et coupé l’eau.

À Marseille, un couple a fait appel à un groupe privé pour récupérer son bien.

Tous ces actes sont punissables.

Mais beaucoup de propriétaires se sentent abandonnés.

Ils prennent les choses en main, parfois au mépris de la loi.

Des lois critiquées et mal comprises

Beaucoup ignorent qu’un squatteur installé depuis 48 heures a des droits.

Et ce même s’il est entré sans autorisation !

Même si le logement n’est pas à lui.

Il faut alors passer par la justice. Et attendre, parfois Longtemps.

Certaines lois ont cependant été modifiées ces dernières années.

Depuis 2020, la procédure peut être accélérée… mais ce n’est pas toujours appliqué.

Les délais restent flous, les démarches complexes, et les services souvent débordés...

Beaucoup de maires ont cependant demandé des changements.

Certains veulent simplifier les procédures d’expulsion.

D’autres souhaitent que les propriétaires soient mieux protégés.

Car un logement squatté peut devenir insalubre. Et parfois dangereux pour tout le quartier.

Et maintenant ?

Le propriétaire brestois attend.

Il a récupéré son bien, mais dans un état lamentable.

Il risque d’être poursuivi. Il risque aussi de devoir tout réparer. À ses frais.

Et les squatteurs ? Ils sont ailleurs. En sécurité. Protégés...

Le débat est relancé.

Doit-on changer la loi ? Faut-il mieux protéger les propriétaires ?

Ou continuer à privilégier l’hébergement des personnes vulnérables ?

À votre tour...

Et vous, comment auriez-vous réagi face à une telle situation ? Dites-le-nous en commentaire. On a hâte de vous lire !

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