Divorce : il Paie 160 000 € d'Indemnités à son Ex-Femme pour "Compensation du Travail Domestique et Corvées Ménagères".

Par , il y a 12 heures

Divorce : il Paie 160 000 € d'Indemnités à son Ex-Femme pour "Compensation du Travail Domestique et Corvées Ménagères".

Durant presque 30 ans, elle a géré seule les repas, le ménage,..

...l’éducation des enfants, pendant que lui bâtissait sa carrière.

Ça vous parle ce genre de situation ?

Eh bien lors de leur divorce, une décision de justice a bouleversé les standards habituels.

L’homme a été condamné à verser l’équivalent de 160 000 € à son ex-épouse !

Non pas pour des pensions alimentaires, mais pour le travail domestique qu’elle a effectué tout au long de leur vie commune. Explications :

Une homme doit payer 160 000 euros d'indemnités à son ex-femme après un divorce

Quand le foyer est reconnu comme un lieu de travail invisible

Le quotidien de cette femme est celui de millions d’autres :

Repas à préparer, linge à laver, enfants à emmener à l’école ou au médecin, courses à faire, maison à entretenir...

Ce travail, gratuit et souvent invisible, a longtemps été considéré comme un "devoir conjugal" sans valeur marchande.

Pourtant, dans cette affaire jugée en Argentine, la magistrate a choisi d’en faire un levier de justice économique.

Elle a estimé que la femme avait sacrifié son autonomie financière pour soutenir le foyer.

Conséquence : au moment de la séparation, elle se retrouvait sans expérience professionnelle récente, sans épargne et sans stabilité.

En face, l’ex-mari possédait une situation confortable, résultat en partie facilité par les sacrifices de son épouse.

Le juge ordonne une indemnité de 160 000 €

La juge argentine a statué en faveur d’un rééquilibre de tout ça.

Et ce rééquilibre coûte cher... 8 millions de pesos ! (environ 160 000 €).

Il ne s’agit pas d’un dédommagement affectif ou sentimental, mais d’un acte juridique fort.

Celui de reconnaître le travail non rémunéré comme un facteur économique déterminant dans la construction d’une carrière professionnelle... ou son absence.

Et en France ? Cela peut-il arriver ?

En France, un jugement de ce type peut sembler étonnant.

Pourtant, le droit français prévoit un mécanisme à peu près pareil : ça s'appelle la prestation compensatoire.

Selon l’article 271 du Code civil, cette prestation vise à compenser la disparité que le divorce crée entre les ex-conjoints.

Elle peut prendre en compte le fait qu’un époux ait renoncé à une carrière, notamment pour élever les enfants ou gérer le foyer.

Mais contrairement au cas argentin, le travail domestique en tant que tel est rarement pris en compte dans les décisions françaises.

Ce sont davantage les pertes de revenus ou les renoncements professionnels qui sont valorisés.

En clair, faire le ménage ne rapporte rien, mais renoncer à un emploi à cause du ménage, oui.

Une reconnaissance symboliquement puissante

Ce jugement marque une avancée symbolique dans la reconnaissance du travail domestique.

Selon l’OCDE, les femmes accomplissent en moyenne deux fois plus de tâches ménagères que les hommes.

En 2011, cela représentait 4 heures par jour pour les femmes contre 2,5 pour les hommes.

En 2025, même si l’écart tend à se réduire, il reste largement visible.

Le travail non rémunéré représente pourtant un pilier de l’économie domestique.

Une étude de l’INSEE en France évaluait déjà en 2010 à plus de 60 milliards d’euros la valeur annuelle du travail ménager...

...si celui-ci devait être rémunéré au SMIC.

Un débat sociétal en pleine évolution

Cette affaire a rapidement suscité des réactions sur les réseaux sociaux.

Beaucoup y voient une reconnaissance bienvenue de la charge mentale et de l’injustice économique vécue par de nombreuses femmes.

D'autres, au contraire, dénoncent une "judiciarisation excessive" de la vie de couple.

Ils craignent une banalisation de ce type de demandes dans les procédures de divorce.

Mais les juristes rappellent que chaque situation est unique.

Une telle compensation n’est pas automatique.

Elle doit être justifiée, chiffrée, et reposer sur des éléments concrets démontrant un réel déséquilibre au moment de la séparation.

Vers un nouveau modèle de justice conjugale ?

Cette affaire soulève une question de fond.

Le modèle traditionnel du couple, fondé sur une répartition genrée des rôles, est-il encore adapté à notre époque ?

Et si la justice commençait à intégrer pleinement la valeur du "travail invisible" dans ses décisions ?

Cela pourrait provoquer une prise de conscience plus large, y compris au sein des couples eux-mêmes.

Des pays comme le Canada, la Suède ou l’Allemagne commencent d’ailleurs à intégrer partiellement cette dimension dans certaines décisions juridiques.

Même si les démarches restent encore timides...

Conclusion :

Ce cas argentin ouvre un débat essentiel : celui de la reconnaissance concrète du travail domestique dans les décisions de justice.

Si le droit français reste encore frileux sur la question, la société, elle, semble de plus en plus prête.

Elle reconnaît que plier des chaussettes pendant 27 ans a bel et bien une valeur !

À votre tour...

Et vous, que pensez-vous de cette décision de justice ? Dites-le-nous en commentaire. On a hâte de vous lire !

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