Selon une Étude, Beaucoup de Gens Aiment Plus leurs Chiens ou Chats Que les Autres Humains.

Pourquoi la souffrance d’un animal nous touche plus que celle d’un humain ?

Tout d’abord, sachez que l’étude menée par les chercheurs Jack Levin et Arnold Arluke est très sérieuse.

Elle a été publiée dans le journal scientifique Society and Animals, mais vous pouvez la lire ici.

Son objectif ?

Comprendre pourquoi certaines personnes sont plus attachées aux chiens qu’aux êtres humains.

Voici ce qui les intéresse spécifiquement :

Déterminer si les gens sont plus perturbés par la maltraitance d’un animal que par celle d’un être humain.

En gros, qu’est-ce qui nous rend plus tristes :

La souffrance d’un animal ou celle d’un être humain ?

Bien sûr, en bons scientifiques, les chercheurs avaient formulé une hypothèse.

Selon eux, c'est forcément l’âge de la victime de maltraitance qui doit perturber le plus les participants.

Pour eux, c’était une évidence…

Eh bien, NON !

Les professeurs Levin et Arluke ont découvert un autre facteur déterminant de la réaction à la maltraitance.

Et à leur plus grand étonnement, ce facteur, c’est l’espèce de la victime.

Comment les chercheurs ont-ils étudié ce comportement ?

Pour comprendre ce phénomène, Jack Levin et Arnold Arluke ont mené leur étude sur 240 étudiants de l’Université Northeastern.

Ils ont demandé à ces étudiants d’évaluer leur niveau d’empathie face à des situations "inhabituelles".

Hmmm, inhabituelles ? C’est-à-dire ?

Il s’agit de situations de maltraitance sur quatre types de victimes :

- des adultes,

- des enfants,

- des chiots et

- des chiens adultes.

Et on ne va pas se mentir, les chercheurs ont choisi des trucs bien glauques.

Par exemple, des humains ou des chiens qui se font battre à coups de batte de baseball !

Je vous rassure tout de suite :

Tous ces scénarios sordides ont été "présentés" aux participants sous forme de FAUX articles de presse.

Sauf que, bien sûr, les étudiants pensaient qu’ils lisaient de VRAIS faits-divers !

Et justement :

Ceux qui ont lu des récits de maltraitance sur un enfant, un chiot ou un chien adulte ont présenté plus d’angoisse et plus de compassion.

C’est-à-dire BEAUCOUP plus que ceux qui ont lu un récit de maltraitance sur un humain adulte.

Dingue !

Pourquoi les gens aiment les animaux plus que les humains ?

Comment interpréter ces résultats pour le moins surprenants ?

Les professeurs Jack Levin et Arnold Arluke insistent sur un fait important :

D’un côté, leur étude montre que nous sommes plus perturbés par la souffrance d’un animal que par celle d’un être humain.

Mais SEULEMENT si cet humain est un adulte.

En effet, notre réaction change complètement lorsque la victime de maltraitance est un enfant.

L’étude prouve que nous éprouvons plus de pitié face à la maltraitance d’un enfant ou d’un animal que celle d’un adulte.

Mais pourquoi ?

Comment expliquer cette réaction "humaine" ?

Pour les chercheurs, c’est une question de vulnérabilité.

En effet, l’explication la plus probable est que la plupart des gens considèrent les chiens comme des êtres vulnérables.

Et ce, quel que soit leur âge…

Alors qu’un humain adulte, lui, est censé avoir la capacité de se protéger et de se défendre tout seul, "comme un grand".

C’est vrai que beaucoup de gens considèrent leurs chiens comme des "bébés" ou comme un véritable membre de la famille.

Peu importe l'âge de l'animal, on éprouve plus de compassion pour lui que pour un humain

L’étude nous révèle une autre surprise :

Si un être humain est maltraité, son âge est un facteur déterminant.

Plus il est jeune, plus on éprouve de la compassion envers lui.

Mais ce n'est pas le cas pour les chiens ou les autres animaux.

En effet, peu importe s’il s’agit d’un chiot ou d’un chien adulte.

Dès lors qu’un toutou est maltraité, les gens ressentent plus de compassion pour l’animal que pour un humain adulte.

Conclusion

Pour conclure, les humains ont plus d’empathie pour les victimes qui ne peuvent pas se défendre.

Y compris lorsque les victimes sont des animaux !

Ça peut paraître choquant, mais quelque part… c’est bien logique.

En effet, parlez-en aux personnes qui ont un chien ou un chat à la maison.

Et je suis prêt à parier que la plupart vous diront qu’ils ont une relation proche avec leurs animaux de compagnie.

Certains vous diront que ce lien est même plus fort qu’avec la plupart des êtres humains !

À votre tour...

Que pensez-vous de cette étude ? Si vous deviez faire un choix, qui sauveriez-vous : un humain ou un animal ? Donnez votre avis en commentaire. On a hâte de vous lire !

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