Voici la véritable raison pour laquelle les gens trompent, révélée par une pro

On imagine souvent l’infidélité comme une pulsion soudaine ou une faiblesse passagère.
Mais selon Esther Perel, une experte en psychologie de couple réputée, ce visage est trompeur. Derrière beaucoup d’écarts se cache une quête intérieure : se reconnecter à soi.
Voici, selon les travaux de cette psychothérapeute, la véritable raison pour laquelle les gens trompent :
L’infidélité n’est pas toujours contre l’autre
Beaucoup pensent que tromper signifie cesser d’aimer. Mais Perel affirme le contraire : il arrive qu’on trompe non pas parce que le lien est rompu, mais parce qu’on ne sent plus une partie de soi.
La personne ne fuit pas nécessairement l’autre, mais une zone d’elle-même qu’elle ne reconnaît plus. Elle cherche une pulsion, une affirmation personnelle.
Cette perspective change totalement la façon de juger l’infidélité : elle la replace dans un contexte intérieur, pas seulement moral ou relationnel.
La routine : l’ennemi mortel
La routine émotionnelle est une des causes invisibles, mais puissantes. Le quotidien finit par lisser les surprises : les jours se ressemblent, les échanges deviennent utilitaires (courses, révisez, factures).
On ne s’efface pas d’un coup, on se dissout petit à petit. La passion devient un souvenir et la spontanéité se raréfie.
Dans ce creux, la personne a l’impression de ne plus exister pleinement. Elle ne se sent plus vibrée ni désirable ; pas vis-à-vis de l’autre uniquement, mais vis-à-vis d’elle-même.
Ce qu’on cherche vraiment en trompant
Quand quelqu’un franchit la ligne, ce qu’il recherche n’est peut-être pas l’autre personne, mais une version perdue de soi.
Une part plus audacieuse, plus vivante, moins bridée par le quotidien. Cette pulsion est maladroite, mais authentique : le désir de respirer à nouveau, de se sentir exister.
Pour Perel, l’infidélité est souvent un signal. Elle dit : « regarde ce que tu as négligé en toi ».
Le témoignage de Sophie
La psychothérapeute nous rapporte le témoignage de Sophie (38 ans), mariée depuis dix ans.
Le travail, les enfants, les courses ont pris toute la place. Un jour, elle engage une conversation avec un collègue, puis glisse vers une complicité qu’elle croyait perdue.
Ce n’était pas seulement l’autre homme qu’elle cherchait ; c’était le sentiment de légèreté, de spontanéité qu’elle ne se permettait plus chez elle.
Ce type de récit revient fréquemment dans les cliniques de couple : l’infidélité apparaît dans des moments de lassitude intérieure, plus qu’à cause d’un manque flagrant dans le couple.
Comment prévenir ce glissement
On ne peut pas promettre l’impossibilité de tout écart. Mais on peut agir avant que la distance ne s’installe. Voici quelques pistes :
1. Réintroduire l’imprévu
Un week-end au hasard, une sortie sans plan, une lettre inattendue. Briser la monotonie donne de l’air.
2. Poser des questions inédites
« Quel rêve tu avais jeune que tu as abandonné ? » Écoute-le avec curiosité comme au premier jour.
3. Cultiver des rituels à deux
Un jeu, un mot du matin, un moment partagé. Ces petits gestes rappellent qu’on est partenaires, pas simples colocataires.
4. Respecter les zones de liberté
Encourager l’autre à garder ses passions personnelles. Le désir fleurit dans l’écart, pas dans la fusion totale.
5. Pratiquer l’introspection régulière
Se demander : « Est-ce que je m’oublie dans cette relation ? Qu’est-ce qui m’anime pour moi ? »
Un thérapeute ou coach de couple peut accompagner ce travail.
Quand l’infidélité survient : que faire ?
Si un écart a eu lieu, voici une démarche constructive :
- Reconnaître la blessure sans minimiser la douleur
- Accepter d’entendre ce que cet acte révèle sur soi
- Créer un espace de dialogue sans juger
- Redéfinir ensemble les attentes
- Mettre en place des actions concrètes pour raviver le lien
Certaines études en thérapie de couple montrent que les couples qui traversent l’infidélité avec une honnêteté accrue peuvent reconstruire une intimité plus forte.
Cet aspect est très souvent observé dans les cabinets spécialisés en thérapie systémique de couple.
Conclusion
L’infidélité n’est pas toujours un signe de désamour. Souvent, c’est une alarme intérieure.
Quand une personne trompe, elle cherche à raviver une part d’elle-même qu’elle a ignorée.
Comprendre cela change tout : le regard sur l’acte, la manière de réagir, la possibilité de réparer.
Rester fidèle à quelqu’un commence par rester fidèle à soi-même.
À votre tour...
Et vous, comment percevez-vous l’infidélité de nos jours ? Donnez votre avis en commentaire. On a hâte de vous lire !
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