Une psychologue explique pourquoi on est tous épuisés en ce moment et ça paraît logique

1. On a traversé un choc collectif

On a beau faire comme si tout était revenu à la normale… et pourtant, on sort tout juste de deux années complètement dingues.

Bien sûr je parle des deux années de pandémie, avec leur lot de stress, d’isolement et d’incertitude. Isolement, restrictions, infos anxiogènes, surcharge mentale…

On a vécu un truc mondial, historique, épuisant — et on n’a jamais vraiment pris le temps de le digérer.

Comme le dit Naomi Holdt, depuis, personne n’a commencé l’année avec les batteries pleines.

La plupart d’entre nous ont terminé 2021 à bout de souffle, en mode survie.

Et au lieu de souffler, on a enchaîné. Encore et encore.

2. On a voulu rattraper le temps perdu

Après ces deux années à l’arrêt, on a tous voulu reprendre le cours normal de la vie.

Et pas juste reprendre : accélérer, compenser, rattraper.

Retour au travail à fond les ballons, soirées, voyages, projets, responsabilités… On a rempli les agendas, comme si plus on bougeait, plus ça effacerait ce qu’on venait de vivre.

Seulement, voilà… notre corps, lui, n’avait pas récupéré. Et notre cerveau non plus, d'ailleurs !

On s’est jetés corps et âmes dans le feu de l'action pour aller mieux. Le problème, c'est qu'à l’intérieur, tout était encore en vrac.

3. Notre corps (et notre cerveau) n’a pas suivi

Pendant presque deux ans, notre système nerveux a fonctionné en mode survie.

Toujours en état d'alerte, toujours prêt à réagir, sans que l'on s’en rende vraiment compte.

Et quand tout s’est "calmé", on a cru qu’on pouvait reprendre une vie normale... Mais en réalité, notre corps était encore en train de gérer l’impact du choc.

Le résultat ?

👉 Une fatigue profonde, tenace, qu’aucune nuit de sommeil ne suffit à effacer.

Un cerveau en surcharge. Des émotions en vrac. Un moral à plat.

Alors non, si on se sent tous épuisés en ce moment, ce n’est pas juste "dans la tête".

C’est ni plus ni moins une réaction normale après une longue période de stress extrême.

4. Ce que vous ressentez est NORMAL

Naomi Holdt le dit clairement : la fatigue qu’on ressent aujourd’hui est logique.

On a traversé quelque chose de très long, d’invisible et d’épuisant.

Et aujourd’hui, on porte encore les traces de ce qu’on a vécu. Le stress accumulé, les émotions bloquées, l’angoisse d’avoir voulu tout reprendre trop vite…

Pas étonnant que nos batteries soient à plat !

Même si on avance, même si on fait "comme si", le corps, lui, n’a rien oublié.

Eh oui : on est nombreux à être tombés dans la fuite en avant. Sans prendre le temps de se poser, de souffler, de guérir.

Et cette fatigue n’a rien à voir avec un manque de volonté ou de motivation.

👉 C’est juste le signe qu’on a tenu bon trop longtemps.

5. Ce qu’il faut faire maintenant : ralentir, respirer… et s’accorder du répit

Quand on encaisse trop sans jamais lever la tête, on finit forcément par craquer.

Et ça, c’est un peu ce qui nous arrive à tous… un épuisement mental collectif.

On a tellement voulu rattraper, compenser, avancer coûte que coûte…
qu’on s’est oublié en route.

Il est temps d’arrêter de courir partout. D’arrêter de faire "comme si tout allait bien", juste pour tenir la cadence.

On a besoin de moments calmes.
De silence.
De respiration.
De présence.

Stop ce besoin de toujours vouloir cocher toutes les cases, d’être au taquet tous les jours, de foncer en avant tête baissée.

👉 Ce qu’il nous faut maintenant ?
Lever le pied. Souffler. S’alléger. Et arrêter de se mettre la pression.

6. Les autres aussi sont à bout

Et si on arrêtait de croire qu’on était les seuls à galérer ?

La vérité, c’est que la plupart des gens autour de nous sont épuisés eux aussi. Oui, même ceux qui ont l’air d’assurer. Même ceux qui gardent le sourire ou qui n’en parlent pas.

Comme le dit Naomi Holdt, on est nombreux à avancer aujourd’hui avec un panneau invisible "Fragile, manipuler avec précaution" autour du cou.

Et ça vaut pour tout le monde : collègues, proches, enfants, inconnus dans la rue…

Alors, avant de s’énerver, de juger ou de se comparer,

👉 Peut-être qu’on peut juste se rappeler une chose simple : chacun fait comme il peut, avec ce qu’il a.

Et en ce moment, ce dont on a tous besoin, c’est un peu plus de bienveillance. Pour les autres, oui… mais surtout pour soi.

Naomi Holdt a mis des mots sur ce que vous ressentez ?

Si ce que vous venez de lire vous parle…

Sachez que ce texte s’inspire d’un message publié par Naomi Holdt sur Facebook.

Son post a touché des milliers de personnes à travers le monde. Il est en anglais, mais même sans tout comprendre, l’émotion passe :

👉 Voici le post Facebook original de Naomi Holdt.

À votre tour...

Et vous, vous ressentez cette épuisement collectif ? Est-ce que vous avez trouvé des petits trucs pour tenir le coup au quotidien ? Un rituel ? Un moment à vous ? Une astuce qui vous aide à ralentir ? Dites-le-nous en commentaire. On a hâte de vous lire !

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