Marre du démarchage téléphonique ? Les 5 mots à dire pour faire raccrocher le téléconseiller à coup sûr

Votre téléphone sonne encore pendant le dîner. Un numéro inconnu, ou pire, un 09 qui ne vous dit rien qui vaille.

Vous hésitez à décrocher, sachant très bien qu'au bout du fil, quelqu'un va tenter de vous vendre quelque chose dont vous n'avez absolument pas besoin.

Cette intrusion permanente dans notre vie privée est devenue un véritable fléau national.

Face à ces techniques de vente agressives, on se sent souvent démuni, finissant par filtrer tous nos appels au risque de louper des communications importantes.

Mais il existe une parade verbale méconnue pour reprendre le contrôle.

Voici la phrase tout simple à dire à un démarcheur téléphonique pour avoir définitivement la paix :

Un harcèlement quotidien malgré les nouvelles lois

On nous avait promis du changement. Depuis mars 2023, la loi française a pourtant serré la vis. Fini les appels le week-end, fini le démarchage à 21h. Désormais, les démarcheurs ne sont censés vous solliciter qu'en semaine, sur des plages horaires fixes (10h-13h et 14h-20h). De plus, ils ont l'obligation d'utiliser des numéros commençant par des indicatifs spécifiques (comme 0162, 0270, 0948, etc.) pour être plus facilement identifiables.

Sur le papier, c'est très beau. Mais dans la réalité de votre salon, qu'est-ce que ça change ? Pas grand-chose. Les centres d'appels, souvent basés à l'étranger, trouvent des parades ou ignorent simplement la législation. Ils continuent d'utiliser des scripts rodés pour vous garder en ligne le plus longtemps possible, jouant sur la fatigue ou la confusion. Le sentiment de harcèlement n'a pas baissé, poussant plus de 60% des Français à ne plus répondre aux numéros qu'ils ne connaissent pas.

La phrase "magique" qui déstabilise tout

Alors, que faire quand vous décrochez par erreur et que le flot de paroles commence ? Oubliez l'idée de dire "je ne suis pas intéressé", ils ont dix réponses toutes prêtes pour ça.

L'astuce ultime tient en une seule question, à poser calmement dès la première respiration du téléconseiller :

"Excusez-moi, mais comment avez-vous eu mon numéro ?"

C'est tout. Ces cinq mots (ou sept, selon comment vous comptez) sont d'une efficacité redoutable. Pourquoi ? Parce qu'ils font dérailler le train. Le téléconseiller suit un script précis sur son écran. Il est préparé aux objections sur le prix, sur le produit, sur le manque de temps. Mais il n'est que très rarement préparé à devoir justifier l'origine de ses données. Vous le sortez de sa zone de confort commercial pour le placer sur un terrain glissant.

Le levier caché : la peur du gendarme des données

Cette question n'est pas seulement déstabilisante sur le plan psychologique, elle l'est surtout sur le plan juridique. En Europe, nous sommes protégés par le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). Ce règlement très strict oblige toute entreprise à pouvoir prouver que vous avez donné votre accord pour être contacté, ou à vous dire exactement où elle a acheté votre numéro.

La plupart du temps, ces centres d'appels utilisent des fichiers de numéros obtenus de manière douteuse, parfois revendus des dizaines de fois illégalement. En posant cette question, vous sous-entendez que vous connaissez vos droits. L'opérateur au bout du fil sait que sa société risque des amendes colossales si elle ne peut pas fournir une réponse claire et légale.

Face à ce risque "radioactif", la réaction quasi-immédiate est souvent de mettre fin à l'appel poliment pour éviter les ennuis.

L'importance capitale de la "courtoisie stratégique"

C'est le point le plus important de cette méthode : le ton. Il est tentant de laisser exploser sa colère, d'insulter ou de raccrocher violemment. C'est une erreur tactique majeure.

Les téléconseillers disposent de logiciels où ils notent le résultat de l'appel. Si vous êtes agressif, ils peuvent, par pure vengeance ou procédure, cocher une case du type "à rappeler plus tard" ou remettre votre numéro dans la boucle générale. Vous risquez alors d'être rappelé par un autre collègue une heure plus tard.

En revanche, en posant votre question "magique" avec une politesse froide et professionnelle, vous devenez un interlocuteur "à risque" et procédurier. Le téléconseiller préférera souvent "griller" votre fiche pour ne plus avoir affaire à vous. Soyez ferme, mais restez zen.

Les autres boucliers pour votre tranquillité

Cette phrase est votre meilleure arme si vous êtes en ligne. Mais le mieux reste encore de ne pas décrocher.

Bien sûr, il y a Bloctel, le service gouvernemental d'opposition au démarchage. S'y inscrire est une étape nécessaire, même si son efficacité est souvent critiquée car beaucoup d'entreprises ne jouent pas le jeu.

Aujourd'hui, les solutions les plus efficaces sont technologiques. Des applications mobiles gratuites, comme Orange téléphone (accessible quel que soit votre opérateur) ou Hiya, fonctionnent grâce à la communauté. Quand un numéro démarche des milliers de personnes, il est signalé par les utilisateurs.

Résultat : quand ce numéro vous appelle, votre écran affiche directement "Démarchage malveillant" ou "Spam présumé". Vous n'avez même plus besoin de vous poser la question de décrocher ou non.

À votre tour...

Vous avez testé cette phrase pour être enfin tranquille face au démarchage téléphonique ? Donnez votre avis en commentaire pour savoir si ça a été efficace pour vous. On a hâte de vous lire !

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