Comment Faisaient les Gens Avant Que le Papier Toilette Existe ?

Par , le 28 Janvier 2023

Comment Faisaient les Gens Avant Que le Papier Toilette Existe ?

Comment on faisait pour s'essuyer le derrière avant l'invention du papier toilette ?

Comme vous le savez, l'être humain est plein de ressources.

Mais voir à quel point nos ancêtres ont trouvé des façons astucieuses de se nettoyer les fesses…

C'est tout simplement époustouflant !

Des feuilles de marronnier, des coquilles de moules, des tessons de poterie…

En matière de produits d'hygiène, nos ancêtres n'ont vraiment pas manqué de créativité !

Dans cet article, découvrez comment faisaient nos ancêtres avant que le papier toilette existe. Regardez :

Des bouts de bois avec des éponges dessus pour se torcher les fesses avant le PQ

1. Avec des morceaux de poterie arrondis

Plusieurs morceaux de poteries

Dans la Grèce antique, la méthode d'essuyage la plus courante, c'est d'utiliser des fragments de céramique.

Ceux-ci portaient le nom de "pessoi", du pluriel de pessos, ce qui signifie "pierre" ou "caillou" en grec ancien.

Voici ce qu'écrit Aristophane, poète comique grec du 4e siècle avant notre ère :

« Trois pierres suffisent à se torcher le c**, si elles sont raboteuses. Si elles sont polies, il en faut quatre. »

Merci Aristophane, c'est bon à savoir.

Généralement, ces morceaux de céramique font entre 3 à 11 cm.

Fabriqués à partir de fragments de poterie cassée, les gens utilisaient les pessoi comme des sortes de racloir anal.

Et fort heureusement : leurs bords sont arrondis, parce que sinon… ouille !

La technique est d'ailleurs répandue à travers tout le bassin méditerranéen.

En effet, les fouilles archéologiques trouvent ces tessons de poterie dans les dépôts d’ordures des latrines antiques.

Elle est même immortalisée sur une coupe vieille de 2700 ans, que vous pouvez admirer dans la photo ci-dessus.

2. Avec des éponges sur un bout de bâton

Plusieurs éponges sur des bouts de bâtons

Pour s’essuyer, les Romains avaient trouvé une solution un peu plus douce que les morceaux de céramique.

En effet, leur équivalent à notre bon vieux papier toilette, c'est le tersorium.

C'est tout simplement une éponge de mer fixée au bout d’un bâton.

Heu, et comment ça marche ?

À l'époque, les gens font leurs besoins dans des latrines : des sortes de toilettes publiques.

En gros, ça ressemblait à plusieurs trous creusés dans une dalle de marbre.

Mais attention, accrochez-vous, ce n'est pas fini !

Selon les archéologues, le tersorium est lui aussi commun :

C'est-à-dire qu'il se partage entre tous les usagers des latrines publics… Waouh !

En toute probabilité, il se conserve dans un seau rempli de vinaigre et d'eau salée.

Cependant, la manière exacte dont ce bâton était utilisé fait débat chez les archéologues.

Certains pensent que les Romains ne s’en servaient pas vraiment pour s’essuyer.

Mais plutôt pour nettoyer les latrines après avoir fait ses besoins.

Alors, soit le tersorium servait à s'essuyer les fesses, soit il était l’ancêtre de notre brosse WC !

3. Avec des coquilles de moule

Une personne tenant des coquilles de moule dans ses mains

Parfaitement, des coquilles de mollusque.

Je sais : quelle technique invraisemblable !

Avant, c'est bel et bien ce qu'utilisent ceux qui vivent dans les zones côtières pour se nettoyer le derrière.

Et le top du top ?

Apparemment, ce sont les coquilles de moule qui sont les plus recherchées.

En effet, grâce à leur forme oblongue, elles ont la réputation d'être les plus efficaces.

Et si on n'avait pas de coquille à portée de main ?

Sur les îles tropicales, les gens utilisaient aussi des coques de noix de coco

Donc, un truc bien dur et avec des bords tranchants.

On a quand même vu mieux en matière de confort !

4. Avec des bâtonnets de bois

Plusieurs bâtonnets en bois

En Chine, il y a plus de 2 000 ans, la méthode d'essuyage est rudimentaire.

En effet, le commun des mortels s'essuie avec des bâtonnets taillés dans du bambou, en forme de spatule.

Selon la région, ils portent des noms différents : salaka, cechou ou chugi.

Pour l'utilisation ? Pas compliqué :

Il suffit d'enrouler un bout de tissu sur une des extrémités.

Sans doute que ça apportait un peu plus de confort…

Gloup ! Qu’est-ce que vous voulez…

Dans les temps anciens, on faisait avec les moyens du bord !

Du coup, les gens utilisaient des matériaux naturels qu'ils avaient à portée de main, y compris le bois.

Bien sûr, point de vue confort, c'est (très) loin d’être la méthode la plus douce…

Mais à l’époque, pour ceux qui n’avaient rien d’autre sous le coude, c'était sûrement la meilleure solution !

5. Avec des chiffons doux à base de paille de riz

Un tableau qui montre plusieurs femmes anciennes asiatiques tenant du tissus long

En plus de ces bâtons de bois, les Chinois ont été les premiers à utiliser du papier hygiénique.

En 1393, le papier toilette à base de paille de riz est produit en quantité industrielle pour la famille impériale chinoise.

Arrivé au 16e siècle, c'est la cour entière de l'Empire chinois que ne peut plus s'en passer !

Celui-ci se présente sous forme de chiffons doux, car on n'en est pas encore au format du "rouleau".

En revanche, seule la cour de l'Empire chinois a le droit de l'utiliser.

Le peuple lui, doit se contenter des bâtonnets en bois et des coquilles de moule dont je vous ai parlé plus haut.

Par comparaison, dans le monde occidental, il faut attendre 1857 avant que le papier toilette soit produit en masse.

C'est l'année où l'américain Joseph Gayetty commence à le commercialiser.

Son objectif :

Soulager les fesses des Américains qui utilisent du papier journal, des épis de maïs et autres produits d’hygiène improvisés.

6. Avec des épis de maïs

Plusieurs épis de mais déjà entamés dans un seau en bois dans des anciennes toilettes

Eh oui… au 18e siècle, les Amérindiens et les colons d’Amérique utilisaient des rafles de maïs pour s’essuyer les fesses.

Heu… et c'est quoi une "rafle" ?

C’est le nom que l'on donne à la partie centrale de l'épis , sans les grains.

En même temps, le choix est plutôt logique :

Le maïs est abondant aux Amériques : c’est d’ailleurs de là qu’il est originaire.

Et il s’avère que la rafle est un matériau plutôt efficace pour le nettoyage intime.

D'une, elle est absorbante et (relativement) douce.

Et grâce à sa forme, on peut la tirer dans les deux directions et la faire tourner sur son axe…

Pratique ! Niveau confort, elle est donc beaucoup plus douce et absorbante qu’il n’y paraît.

D’ailleurs, pour la petite anecdote :

Même après l’invention du papier toilette, beaucoup d’agriculteurs américains continuent à l'utiliser !

Bon, on ne va pas se mentir :

En matière de confort, c’est loin d’être du Lotus triple épaisseur à l’aloe vera…

Mais c'est tout de même beaucoup moins dangereux et plus confortable que certaines alternatives.

7. Avec du papier journal et des catalogues "La Redoute"

Un catalogue mit à disposition dans des anciennes toilettes

L’arrivée du papier journal au 18e siècle marque un grand tournant dans la routine WC de nos aïeux…

D’ailleurs, le papier journal est ce qui se rapproche le plus du papier toilette que nous utilisons tous aujourd'hui.

Aux États-Unis, ce sont les catalogues de vente par correspondance (comme ceux de La Redoute) qui sont les plus appréciés pour s’essuyer.

Et leurs éditeurs savent parfaitement ce que font les gens avec leurs catalogues…

Par courtoisie, ils vont même jusqu'à les faire percer d'un trou…

Comme ça, on peut les accrocher plus facilement à côté du petit coin.

Un moyen sympa de fidéliser sa clientèle !

8. Avec des vieux chiffons

Plusieurs vieux chiffons colorés

Pendant très longtemps, en Occident, la plupart des gens utilisaient de vieux chiffons pour s'essuyer.

La méthode se défend : car ces chiffons sont lavables, et donc réutilisables.

Et après plusieurs utilisations, les gens finissaient par les jeter dans les égouts.

Autre avantage, c'est que le tissu est une matière douce et absorbante.

Somme toute, une alternative plutôt efficace !

Le seul bémol, c'est le côté hygiénique :

Du caca sur des chiffons réutilisables, ce n’est pas top en termes de propreté !

9. Avec de la neige

Une personne tenant de la neige dans ses mains

C'est ce qu'utilisaient les Eskimos mais aussi tous les peuples de l'Arctique et des zones de grand froid.

Dans ces régions, c'est la neige le matériau de choix pour s’essuyer après la grosse commission.

Le gros, gros inconvénient de cette méthode ?

Ça va sans dire : c’est le froid ! Brrr…

Pourtant, à ce qu'il paraît, le corps s’y habitue très rapidement.

Surtout si on utilise la neige tous les jours après avoir fait ses besoins.

Et contre toute attente, cette méthode est aussi une des plus hygiéniques, malgré son côté farfelu.

10. Avec des feuilles

Une personne tenant des grosses feuilles vertes

Au cours des siècles, à défaut de papier toilette, nos ancêtres ont surtout utilisé des matériaux naturels.

Et quoi de mieux pour s’essuyer que des feuilles ou de l'herbe ?

Par exemple, en Europe, la grande majorité des gens utilisent la feuille de marronnier pour se nettoyer le derrière.

Le choix est logique.

D'une, des plantes, on en trouve quasiment partout.

En plus, qu’il s’agisse d'herbe ou de feuilles, elles sont relativement douces et sans danger.

On peut aussi s’en débarrasser très facilement : sur un tas de compost par exemple.

À bien réfléchir, c’est probablement l'alternative la plus écolo !

11. Avec de l'eau

Un coin d'eau dans des anciennes toilettes

En Inde, en Afrique et à travers le Moyen-Orient, les gens se nettoyaient le derrière avec de l’eau.

D’ailleurs, la méthode est encore très répandue à travers le monde.

Traditionnellement, ce nettoyage se fait avec la main gauche.

Les historiens pensent que c'est la raison pour laquelle aujourd'hui, on se salue avec la main droite.

En effet, pour des raisons évidentes, la salutation de la main gauche est considérée comme malpropre !

12. Avec du sable

Une personne ayant du sable dans ses mains

Le choix des matériaux de nos ancêtres dépendait principalement de ce qu'ils avaient sous la main!

Dans les zones arides avec très peu de plantes ou d'eau, il fallait bien se débrouiller…

Résultat, la dernière technique, c'est de s'essuyer avec une poignée de sable ou de terre.

Gloup ! Bonjour le confort…

Vue du 21e siècle, c’est sûrement la méthode d'essuyage la moins confortable ET la moins hygiénique.

Mais encore une fois, pour nos ancêtres, il fallait faire avec les moyens du bord !

À votre tour...

Laquelle de ces méthodes d'essuyage vous semble la plus insolite ? Donnez votre avis en commentaire. On a hâte de vous lire !

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